"Vous avez une écriture splendide : vous talonnez la verste ! Et les verstes — et les crinières — et les patins du traîneau ! Et brusquement, un claquement des rênes !
A corps perdu — et le corps ne se perd pas !
Une écriture, splendide, expressive, courageuse. On y croit d’emblée.
Je n’ai tout d’abord pas compris votre lettre : la joie et le rêve m’avaient brouillé la vue — pas un mot ! […] Mais j’ai entendu la voix puis ont point les mots, les articulations — j’ai tout compris."
Marina Tsvetaeva à Boris Pasternak, Correspondance, 19 novembre 1922